Plus de 50 chiens mourants ont été secourus par la police qui est intervenue dans un abattoir à Skoharjo, en Indonésie.
En l’occurrence, les informations rapportées sur son site Internet par Humane Society International (HSI), l’une des organisations ayant contribué au sauvetage.
Le propriétaire de l’installation en question a récemment été condamné par un tribunal indonésien.
Reconnu coupable d’avoir enfreint les lois sur la santé et l’élevage des animaux, il a écopé de 12 mois de prison et d’une amende de 150 millions de roupies, soit environ 10 000 euros.
Il s’agit de la troisième condamnation prononcée dans le pays contre une personne impliquée dans le commerce de viande de chien depuis que le gouvernement a déclaré, en 2018, que « les chiens ne sont pas de la nourriture », précise HSI.
Pour subvenir à ses besoins, le propriétaire de l’abattoir condamné a retiré des milliers de chiens des rues de l’île de Java occidental.
Ensuite, les malheureux quadrupèdes ont dû effectuer un voyage long et ardu jusqu’au centre de Java, où leur viande était consommée. L’un des épicentres de ce trafic brutal est Solo, la ville natale du président indonésien Joko Widodo.
Cinquante chiens secourus ont été pris en charge par la coalition Indonesian Dog Meat Free Association (DMFI), dont Humane Society International est membre.
La consommation de viande de chien est de plus en plus faible en Indonésie. Selon de récents sondages, 4,5 % de la population déclarent manger ce plat, tandis que 93 % soutiennent l’interdiction de la pratique.