Quand j’étais enfant, j’avais honte du métier de mon père.
Alors que les parents de mes camarades étaient médecins ou avocats, le mien était mécanicien. Il réparait des motos dans un vieux garage, toujours les mains pleines de graisse.
Quand il venait me chercher sur sa moto cabossée, en gilet de cuir taché, je priais pour que personne ne nous voie.
À l’école, je ne l’appelais même pas « papa ». Je disais « Frank », comme si ça pouvait effacer le malaise.😞
Et le jour de ma remise de diplôme, alors qu’il m’a tendu les bras, je l’ai repoussé pour lui serrer la main. J’étais convaincue qu’il ne « correspondait » pas à l’image d’un père respectable.
Un mois plus tard, il est mort. Et je n’étais même pas au courant qu’il était malade.😞
Aux funérailles, j’ai été choquée. J’avais toujours honte de mon père… Mais le jour de funérailles, j’ai su sa vraie profession et j’ai compris qui il était vraiment…
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Des centaines de motards venus de tout l’État remplissaient le parking, tous portant un ruban orange, sa couleur préférée.
À l’église, on racontait comment il aidait les enfants malades, livrait des médicaments pendant les tempêtes, et réparait gratuitement les motos de ceux qui n’avaient pas les moyens.
Je n’en savais rien.
Après la cérémonie, une avocate m’a remis un vieux sac en cuir. Dedans, une lettre. Il y écrivait :
« Un homme ne se juge pas à son métier, mais au nombre de vies qu’il a touchées. Ne renie jamais qui tu es, ni d’où tu viens. »
Il m’avait aussi laissé sa moto, un porte-clés, et les preuves qu’en 15 ans, il avait données plus de 180 000 dollars à ceux dans le besoin. Un mécanicien… mais surtout un homme au grand cœur.
J’ai aussi appris qu’il avait créé une bourse pour les étudiants en difficulté : « Le Ruban Orange ». Il m’avait tout confié. Moi, sa fille qui avait eu honte.
Le jour de ce qui aurait été son 59e anniversaire, je suis montée sur sa moto, le bandana orange autour du cou. J’ai compris que le vrai respect ne vient pas d’un costume ou d’un diplôme, mais de ce qu’on fait pour les autres.
Et j’ai compris, enfin, à quel point j’avais eu un père exceptionnel.