Un chien, un sac, une course folle dans les couloirs d’un hôpital bouleversé

Je n’aurais jamais imaginé vivre une telle scène dans ma vie. Et pourtant, ce matin-là, tout a basculé.

Je suis infirmière depuis dix ans. Mon quotidien est fait de soins, d’urgences, de sourires, de douleurs… mais aussi de routines bien établies.

Tout ça a volé en éclats quand Max, le chien de thérapie de l’hôpital, a décidé de devenir le héros inattendu du jour.

Je venais de terminer ma tournée matinale. Les couloirs étaient calmes, le soleil filtrait doucement à travers les fenêtres.

Max était allongé près du comptoir, comme à son habitude, calmant les patients d’un simple regard. Puis, tout a changé.

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Un homme en blouse blanche que je ne connaissais pas s’est introduit dans le service. J’ai tout de suite eu un mauvais pressentiment. Il semblait nerveux, fuyant du regard.

Avant même que j’aie le temps de réagir, il s’est glissé dans la salle de prélèvements et a attrapé un sac noir contenant des échantillons très sensibles – du matériel médical destiné à une greffe urgente. C’était inimaginable.

Mais ce que personne n’avait prévu, c’était Max.

Le chien s’est redressé d’un bond et s’est mis à courir après l’homme. Et là, sous nos yeux ébahis, il lui a arraché le sac des mains, l’a saisi dans sa gueule, et s’est enfui en courant à travers les couloirs.

J’ai crié. Le policier de service, alerté par le bruit, a accouru. Et moi, prise dans l’adrénaline du moment, je me suis lancée à la poursuite de Max. Nous courions tous les trois dans ce couloir sans vraiment comprendre ce qui se passait.

Le chien, le sac dans la gueule, galopait comme un éclair, ses pattes martelant le sol.

Le policier, moi derrière, et probablement des caméras de surveillance capturant cette scène surréaliste.

Max ne s’est arrêté que devant le bloc opératoire, déposant le sac délicatement aux pieds du chirurgien, comme s’il avait compris l’importance de son contenu. Nous étions tous sans voix.

Aujourd’hui encore, je revois cette scène avec émotion. Max a sauvé une vie. Ce n’était « qu’un chien » aux yeux de certains, mais pour moi, il est un collègue à part entière. Un héros à quatre pattes, fidèle et courageux, qui a prouvé que l’instinct peut parfois surpasser la raison.

Et moi ? Moi, je n’oublierai jamais le jour où un chien a couru plus vite que nous tous… pour faire ce qui était juste. 🐾

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